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Ji-Young Demol Park

Ji-Young Demol Park

Née en Corée du Sud en 1970, Ji-Young Demol Park a commencé à dessiner très petite et reproduisait les illustrations des livres que ses frères et sa sœur lisaient, alors qu'elle ne savait pas encore écrire. De retour d'un voyage en Europe, son père lui offrit des livres et diapositives sur les musées occidentaux. Ce fut alors une révélation qui l'amena plus tard à faire des études artistiques et obtenir une licence en Art occidental. En 1992, Ji-Young Demol Park monte des ateliers d’art dans lesquels elle enseigne jusqu’en 1995 et décide en 1996 de prendre une année sabbatique pour venir en Europe afin de visiter les musées et voir les œuvres qui lui ont donné envie de faire de l’Art son métier.

Son choix se porte alors sur la ville de Chambéry en Savoie qui par sa situation géographique lui semble bien placée pour visiter la France et les pays limitrophes comme l'Italie. En 1997 elle s'installe sur Annecy pour reprendre ses études à l’École Supérieure d’Art d’Annecy dans laquelle elle décroche un Diplôme National d’Arts Plastique avec félicitations. Elle termine ses études supérieures par une année de post grade à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève.

Jusqu’en 2010, son travail artistique est essentiellement composé de photos, d’installations vidéo, gravures et art vidéo. En 2012, lors d’un voyage en Corée du Sud, elle délaisse ses caméras qui s'apparentent de plus en plus pour elle à "des filtres" entre les émotions qu'elle ressent et la transcription plastique qu'elle peut en faire.

Revenant à un moyen d'expression originel, ses carnets, crayons et pinceaux lui permettent alors de revenir à une pratique artistique qui lui semble plus spontanée et sincère.

Avec la nature au centre de ses préoccupations picturales, l'ensemble du travail de Ji-Young Demol Park est indéniablement teinté par le métissage de ses deux cultures : L'Asie de son enfance, et l'Europe dans laquelle elle réside depuis près de 30 ans.

Par un dessin vigoureux, des lignes épurées, l’utilisation des vides et un certain minimalisme, l'artiste ne dessine dans les sujets qu'elle choisit, que ce qui retient son attention. Sans artifice, elle va à l'essentiel de la contemplation.

"J'espère ainsi livrer aux regardeurs des espaces picturaux épurés et apaisants à l'image des émotions que je ressens lorsque je suis devant mes sujets de prédilections.

L'exercice du carnet de voyage est pour moi essentiel dans mon processus de création. Par tous temps, par toutes saisons, je suis avant tout une artiste de terrain, qui ne sort jamais sans ses carnets de croquis. 
Lors de mes déplacements, voyages, randonnées... je couche inlassablement dans mes carnets les émotions visuelles que m’offre le monde dans lequel j’évolue."

De retour à l’atelier, ses carnets de voyages prennent le statut de carnets de notes, et deviennent la genèse de ses séries picturales qu'elle développe en grands, moyens et petits formats.

Le travail de Ji-Young Demol Park est présenté de part le monde (Corée, Japon, Europe...) depuis 1990 et reçoit une reconnaissance croissante avec les années. Le musée du Léman à Nyon en Suisse a fait l'acquisition de plusieurs œuvres et lui a consacré une exposition en 2020. Autres expositions personnelles marquantes : 2018 au Muséum de Nancy, 2019 au Muséum d'Histoire Naturelle de Neuchâtel en Suisse, 2022 au Musée Hébert à La Tronche-Grenoble. Son œuvre a également pris place à la Fondation Baur, Musée des arts d'Extrême-Orient à Genève. Plusieurs livres ont compilé une partie de son travail. C'est donc un honneur pour la Galerie Vent des Cimes d'accueillir Ji-Young Demol Park pour son exposition "Résonance" dédiée aux massifs entourant Grenoble.

"La ligne de crête, c'est l'électrocardiogramme de la montagne, ça monte et ça descend, comme la vie" Ji-Young Demol Park

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Galerie Vent des Cimes

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