En octobre 1984, alors que le monde entier pensait que plus aucun aborigène ne menait une vie ancestrale, un petit groupe de neuf Pintupis sortit du désert. Ils n’avaient alors, jamais vu d’hommes blancs, et ne connaissaient rien de la culture occidentale. Warlimpirrnga, l’ainé du groupe raconte sa réaction lorsqu’il rencontra pour la première fois un homme blanc : « Je ne pouvais pas le croire, je pensais que c’était un diable, un mauvais esprit ».
Le groupe menait une vie traditionnelle dans le désert. Ils étaient vêtus de ceintures faites de cheveux et équipés de lances en bois et de boomerangs. Ils nomadisaient entre les points d’eau près du lac Mackay et se nourrissaient essentiellement de lézards, lapins et plantes sauvages, qu’ils trouvaient dans le bush. Le groupe se rendait au sud là où ils pensaient pouvoir retrouver leur proches et marier les plus jeunes.
Après quelques péripéties, ils retrouvèrent leurs proches, perdus vingt ans plus tôt, et s’installèrent avec eux à Kiwirrkura, où l’eau et la nourriture y étaient abondantes. Seul Piyiti, un des trois frères, ne pouvant accepter ce nouveau mode de vie, retourna vivre dans le désert quelques années plus tard. Ses frères et sœurs, Warlimpirrnga, Walala, Tamlik, Yalti, Yikultji et Takariya devinrent tous des artistes aborigènes reconnu mondialement.
Cet événement bouleversa l’Australie et le reste du monde.
Artistes exposés : Warlimpirrnga Tjapaltjarri, Walala Tjapaltjarri, Thomas Tjapaltjarri