AUSTRALIE ABORIGENE
George Hairbrush Tjungurrayi
Tingari at Mamultjulkunga
12.700,00 €
George Hairbrush Tjungurrayi, l’un des premiers membres de ce qui allait devenir le mouvement artistique aborigène, est né vers 1943 au nord-ouest de Kiwirrkurra, au cœur du désert de Gibson en Australie occidentale. George et sa famille ont vécu une vie traditionnelle jusqu’à ce qu’ils sortent du désert via la station Mt Doreen et Yuendumu.
En 1971, l’enseignant Geoffrey Bardon encourage les Aborigènes à peindre sur toile. Ainsi naît le mouvement contemporain aborigène. George est alors apprenti auprès des peintres fondateurs, des seniors aujourd’hui disparus. En 1976 il commence à peindre lui-même à la coopérative nouvellement créée de Papunya Tula
Les œuvres de George se caractérisent par des lignes parallèles transversales, droites ou tortueuses qui vibrent avec un rythme subtil. Bien qu’il existe des parallèles esthétiques avec les œuvres créées par des artistes occidentaux contemporains du mouvement Op-art, les œuvres de George sont basées sur son pays et sa culture, en particulier le cycle mythique Tingari.
Le cycle Tingari parle du vaste réseau de pistes chantées qui traversent la région du désert occidental. Il y est conté que les ancêtres errèrent entre les lacs salés, connaissant de multiples aventures, créant les rituels et trouvant la loi de vie en société que les Aborigènes respectèrent pendant des millénaires scrupuleusement. Le labyrinthe est une métaphore de cette quête.
George Hairbrush est présent dans les collections privées et publiques du monde entier, dont le Musée du quai Branly à Paris.
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Informations sur l’oeuvre
Technique : Acrylique sur toile
Tirage : Œuvre unique
Encadrement : sans encadrement
Oeuvre originale signée par l'artiste et fournie avec un certificat d’authenticité
L'artiste
Les aborigènes d’Australie sont les témoins vivants d’un monde révolu, celui des peuples nomades chasseurs cueilleurs, et qui fut celui de nos lointains ancêtres. Ils puisent leurs légendes, lois et culture dans le «Temps du rêve», en Anglais « Dreaming ». Leurs représentations picturales sont étroitement liées au territoire (site, grotte, point d’eau, lieu sacré …), à sa création et aux mythes des grands ancêtres. Aujourd’hui, les fondateurs du mouvement prennent de l’âge et disparaissent mais leurs héritiers, dépositaires de leur spiritualité, prennent la relève. Ces derniers utilisent une palette de couleurs beaucoup plus large, créent des motifs qui leur sont propres, affirment des styles très personnels, livrent des œuvres saisissantes de modernité et vibrantes d’effets cinétiques. Ces visions d’apparence abstraite, en réalité symboliques, sont étonnamment contemporaines et restent pourtant très liées au Sacré. Sacré dont la vibration est traduite par le pointillisme qui caractérise la peinture aborigène du grand désert central Australien.